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Avenir Cycliste Valbonne.

Sophia- Antipolis

Harri nous raconte La Marmotte 2014

pasanen

Ma première Marmotte s’est déroulée plutôt bien. On était un peu moins de 8000 cyclistes au départ, moi avec le numéro 7678. Il avait plu la nuit, mais la journée s’annonçait belle, avec quelques nuages et une chaleur pas trop pesante. Souvenant bien ma fatigue totale à la fin du concours cyclo-sportif de Valberg deux semaines auparavant, je commençais avec un rythme tranquille, prenant la route roulant bien mais pas trop vite.
On dépassait des cyclistes sans arrêt, mais il y avait ceux qui me dépassaient. J’avais oublié d’attacher le compteur à mon vélo, donc je savais ni ma vitesse, ni la distance parcourue.
Le Col de Glandon semblait long, mais je me sentais bien et continuais à dépasser d’autres personnes.
Au premier point de ravitaillement au sommet de Glandon j’étais obligé de me déchausser à cause de la foule, mais je ne m’arrêtais pas. La descente de Glandon était finalement derrière. La route était plutôt bonne, mais il y avait beaucoup de vélos, donc on descendait tranquille. Juste avant de repris de chronométrage plusieurs cyclistes s’arrêtaient pour profiter d’une petite pause.
La section plat entre Glandon et début de Télégraphe / Galibier roulait très vite dans une grande groupe en file indienne.

En tête il y avait un club espagnol avec les costauds. On roulait un peu plus vite que j’aurais eu envie, mais je ne voulais pas traîner comparé aux autres.
Au début du Télégraphe il y avait un grand ravitaillement ou j’étais content de m’arrêter. Regardant les numéros des autres cyclistes, je constatais qu’il y en avait beaucoup avec les numéros entre 1000 et 4000, qui avaient commencé 20-40 minutes plus tôt que moi. Ça me laissait deviner que j’avais bien avancé. Pourtant, je commençais à me sentir un peu fatigué.
Je continuais à dépasser des cyclistes, mais moins fréquemment,et il y en avait qui me dépassaient à vive allure. A la fin du Galibier la fatigue s’installait définitivement. Mon 39×28 commençait à sentir un peu juste. C’était plutôt moi qu’on dépassait maintenant.
Petites crampes aux cuisses des que je me levais pour passer en danseuse. Au sommet je m’arrêtais pour le ravitaillement, buvais beaucoup et commençais la descente. Je descendais prudemment, on me passait quelques fois, et je sentais toujours des petites crampes. Arrivant plus bas, je me sentais un peu moins fatigué et m’intégrais dans un petit groupe.

La chaleur commençait à s’élever et je n’avais plus beaucoup à boire. Heureusement il y avait un point de ravitaillement à Bourg d’Oisans, avant la montée finale à Alpe d’Huez.Les deux premiers virages étaient raides, mais j’avais encore des forces. Après les deux virages, j’avançais à piano, les 39×28 encore semblant juste.
Il y avait beaucoup des cyclistes arrêtés à chaque virage, quelques-uns avançaient à pied, poussant leurs vélos.
Je passais un cycliste qui jurait en danois ou suédois et me demandait combien de kilométrés il restait.
Le public nous encourageait et j’en avais besoin. Le photographe professionnel avait une horloge avec le temps de passage. Ça affichait une heure de moins que j’aurais pensé, donc je pensais qu’il avait oublié à tourner les mains. Au final c’était un peu moins pentu, et j’avais l’énergie restant pour une petite accélération qui me laissait dépasser une dizaine de cyclistes. A ma grande surprise et satisfaction mon temps était de 8h13, moins d’une heure de ce que j’avais estimé au départ.

Cette année on était deux Finlandais de AC Valbonne au Marmotte, Pekka et moi. J’ai fait le voyage avec famille et amis, Pekka avec ses amis de Finlande. Pekka roulait aussi bien, 9h28 qui valait or pour son tranche d’âge.

Sportivement,
Harri